Conversation avec Claude Parent

« Je dis que l’homme, au point où il en est arrivé, est en crise, et que cette crise vient du fait qu’on l’enferme dans des murs orthogonaux et qu’on le fixe sur des plans horizontaux, je dis que là-dedans, il est en stabilité et en position de confort, et que si l’homme veut faire quelque chose de son troisième millénaire, il faut le déstabiliser, il faut le mettre en situation d’inconfort. Et l’oblique est faite pour cela ! »

Dans ce dialogue pétillant, Claude Parent parle de sa carrière, de ses réalisations, des obstacles qu’il a rencontré, de l’incompréhension que ses positions esthétiques et intellectuelles engagées ont suscité. Mais surtout, il parle de ses rencontres, de ses amitiés déterminantes pour son cheminement, notamment avec Pierre Schaeffer et Yves Klein.

On découvre un homme en avance sur son temps qui s’est toujours rebellé contre l’ordre établi et la pensée pré-fabriquée. Un humaniste qui a voulu changer le monde et qui porte un message d’espoir pour les générations futures.